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Edition du

14/09/2013
N° 379

 

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Archive Société & Culture

Frappés de plein fouet par la crise !

30/07/2013

C’est la haute saison actuellement. Pourtant, tous ceux qui œuvrent dans le secteur du tourisme se plaignent du manque à gagner entre autres, les chauffeurs de taxis agréés. A cause de la crise, les clients se font rares, étant donné que les touristes ainsi que les investisseurs sont réticents à venir au pays par crainte de l’insécurité. Les coûts des courses varient en fonction de la distance. Les courses sont deux fois plus chères lorsqu’elles sortent de la ville.

Les taxis agréés se comptent en nombre très illimité. Pourtant, malgré ce cadre très restreint dans lequel ils évoluent, ces taxis agréés se sentent encore menacés dans leur activité, en raison du manque, voire même l’inexistence de clients. Dans la cour de chaque grand hôtel de capitale se trouve des taxis agréés et ils se regroupent déjà dans des associations, selon leurs hôtels d’affiliation. Selon les explications d’un chauffeur de taxi affilié à un grand hôtel de la capitale et qui exerçait déjà ce métier depuis 20 ans, le commerce ne marche pas fort en ce temps en raison de la crise et de l’insécurité. «Au début, nous étions une vingtaine à exercer ce métier, mais en ce moment nous ne sommes plus que cinq. Nous collaborons avec les grands hôtels et c’est au tour de ces derniers de fixer les prix. Les courses varient selon les distances. Elles sont de 6000 ariary en ville et 40.000 ariary de la ville à l’aéroport d’Ivato. Les étrangers ont tous peur de l’insécurité et ceci ne fait pas aussi bon ménage avec notre travail. A l’exemple de ceci, à l’annonce du « samedi noir de l’EMMO », ceux qui ont été à l’intérieur, n’ont pas osé mettre leur nez dehors », rapporte-t-il. Selon encore cette source, les chauffeurs des taxis agrées doivent maîtriser certaines langues, entre autres le français et l’anglais. L’hôtel veille aussi à l’entretien de chaque véhicule pour qu’il soit propre et présentable.

Hade'nah
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