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Edition du

14/09/2013
N° 379

 

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Archive Société & Culture

Insuffisance de centres d’accueil

31/10/2012

Le nombre d’enfants des rues est difficile à estimer. Le responsable d’une association qui accueille ces enfants nous explique. « Avec la crise, on a pu observer un recrudescence du nombre d’enfants des rues. Il est difficile de donner un chiffre exact car la plupart d’entre eux n’ont même pas de pièces d’identité. D’autant plus que chaque naissance n’est pas déclarée.

La pauvreté n’embrasse pas seulement les personnes qui se trouvent dans le besoin, mais également les centres sociaux mêmes qui, actuellement se trouvent en difficulté pour accueillir ces enfants. Ces centres sociaux affichent complets actuellement, mais les demandes pour entrer dans ces centres continuent d’affluer. Pour l’association Manaode, nous avons 20 personnes en attente et qui souhaitent intégrer dans notre association mais notre capacité d’accueil est limitée à 120 seulement. L’amélioration des conditions de vie des enfants des rues et des enfants des quartiers défavorisés restent notre priorité. Nous projetons la faire par leur scolarisation, leur insertion sociale et professionnelle. Nous accueillons 120 enfants environ depuis 1998 », explique Lala Rakotobe, animateur éducateur au sein de Manaode.
Education parentale
Les parents sont les premiers responsables de leurs enfants. Il est de coutume d’entendre la prise en charge des enfants défavorisés par diverses associations mais qu’en est-il du sort des parents ? Le plus simple serait d’apprendre aux parents à être plus responsable vis-à-vis de leurs progénitures. Ces enfants des rues sont parfois exploités par leurs propres parents. Cette situation ne passe pas inaperçue mais jusque là, cela reste une situation banale au sein de la société. Bon nombre de parents tirent profit de leurs enfants pour soutirer de l’argent au passant. La mendicité est la forme la plus connue de cette pratique, du coté du tunnel d’Ambohidahy à Analakely. La mendicité est désormais devenue un phénomène « normal » dans la société. Pour avoir un peu d’argent, les mendiants se servent de la malformation de son enfant par exemple, pour nourrir la famille mais aussi pour atténuer ce fardeau. La situation est critique certes, mais jusque là, l’Etat ne prend pas de disposition nécessaire, ne serait-ce que momentanément.

Hade'nah
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