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14/09/2013
N° 379

 

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Archive Société & Culture

« C’est un règlement de compte »

10/11/2012

L’insécurité qui règne dans le Sud de Madagascar n’est pas due au fruit du hasard. En effet, l’affaire Remenabila n’est juste qu’une façade. Derrière se cache un règlement de compte. Les femmes ainsi que les enfants sont les premières victimes de ces violences.

La population dans le sud de Madagascar, surtout les femmes et les enfants sont les premières victimes de l’insécurité qui y règne. « En effet, les droits de l’homme ne sont pas respectés. Les forces de l’ordre envoyées sur les lieux pour une mission de sécurisation, sont en train de tuer à petit feu la population vulnérable, comme les femmes et les enfants. Une mère de famille a perdu deux de ses enfants de 8 et de 12 ans. Mais comment pourrait-on imaginer que ces enfants abattus auraient fait partie des dahalo ? C’est inadmissible et scandaleux. L’élimination de la population dans le sud n’est juste qu’un acte pour éliminer des témoins gênants », déclare Louisette Raharimalala, présidente du parti Vert de Madagascar et ex député à Bekily.
La liberté n’y est plus !
Ce n’est pas seulement dans le sud de l’île que l’insécurité sévit. La population ne fait plus confiance en l’armée. Les arrestations arbitraires ne sont pas rares. Il n’est plus du tout évident d’exprimer ses opinions en toute liberté. Les étudiants, les personnels de la santé, les enseignants et même les journalistes sont victimes d’exaction de l’Etat. Arrestation ou convocation à la gendarmerie sont au menu en cas d’opinion contraire à celle des dirigeants. D’après encore cette source, « l’armée devrait défendre la population et ses biens. Elle est devenue de plus en plus vulnérable avec ce qui se passe dans le sud de Madagascar. Elle ne se sent plus en sécurité, la protection espérée des forces de l’ordre se transforme en psychose et ne lui apporte plus l’apaisement et l’assurance. Le conflit et ce climat d’insécurité planent toujours sur tout le territoire malgache ».

Hade'nah
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