17/07/2013
C’était prévisible. On n’a pas de calendrier électoral précis à l’issue de l’Assemblée générale de la CENIT. Il y a peu de chance que les élections soient maintenues pour cette année. C’est le flou total. La présidentielle n’aura pas lieu le 24 juillet. On le savait déjà. Elle n’aura pas lieu non plus le 23 août.
Certains ont attendu la publication d’un nouveau calendrier électoral, hier, à l’issue de l’Assemblée générale élargie de la CENIT, mais il n’en fut rien. Les experts internationaux n’avaient pas grand-chose à dire. L’équipe de Béatrice Atallah a choisi la prudence. Elle sait qu’il est inutile de publier un calendrier qui ne sera guère respecté. La CENIT joue sur sa crédibilité. L’élection du 8 mai a été annulée, celle du 24 juillet aussi, et on a déjà évoqué l’éventualité d’une présidentielle pour le 23 août, mais c’est un projet qui est également à l’eau désormais. Quand-est-ce que les Malgaches voteront-ils ? Dieu seul sait. En tout cas, il est peu probable que les élections présidentielles puissent se tenir cette année. La CENIT y croit toutefois. Une élection est encore possible avant la fin de l’année, techniquement parlant, d’après Béatrice Atallah, mais tout le monde sait déjà que politiquement parlant, cela relève du domaine du rêve. Les polémiques sur la candidature de Lalao Ravalomanana, de Didier Ratsiraka et d’Andry Rajoelina vont continuer dans les prochaines semaines. La crise politique est toujours au cœur du débat. La réaction de la Communauté Internationale continue également de susciter la curiosité. Les élections sont a priori renvoyées aux calendes grecques. Les polémiques politiques ont pris le dessus. Et le pays est toujours suspendu à cette crise interminable. Andry Rajoelina restera président de la Transition jusqu’à nouvel ordre puisqu’aucun calendrier n’est fixé pour l’obliger à démissionner. L’impasse politique est confirmée. Ce qui veut dire que Madagascar restera un pays dirigé par des non-élus pour un mandat entier. Ce qui veut dire aussi que la situation socioéconomique risque toujours de se détériorer comme au cours des dernières années. Ce n’est pas au bout de quatre années d’exercice de pouvoir en effet qu’un président peut réaliser des miracles. Avec un bilan aussi désastreux, tous les dirigeants actuels devraient s’en aller. Ils auraient dû quitter le pouvoir depuis longtemps. Mais étant donné que le calendrier électoral relève encore du mystère, une prolongation est accordée d’office à tous ceux qui ont détruit le pays depuis quatre ans et demi. Pour combien de temps encore ?
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