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14/09/2013
N° 379

 

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Archive Société & Culture

La ville est un véritable capharnaüm

08/12/2012

La préparation des festivités bat son plein dans la capitale. Les places publiques réservées aux emplettes sont toujours bondées de monde. Mais force est de constater que le désordre total règne déjà malgré la période où les salariés n’ont pas encore eu leur salaire. C’est maintenant qu’on a besoin d’un rappel à l’ordre, mais les responsables laissent faire. Quelques jours avant les festivités, les rues de la capitale sont déjà inondées de monde et le désordre total règne partout.

D’Analakely à Behoririka, il faudrait attendre au moins 30 minutes, voire 1 heure, durant les heures de pointe pour faire cette distance. Les marchands informels créent parfois un embouteillage monstre sans qu’aucun responsable au sein de la commune urbaine d’Antananarivo ne prenne les mesures nécessaires. Certes, ces marchands n’ont que cette activité pour survivre mais il ne faut pas non plus oublier que les usagers de la route ont, eux aussi un travail à rattraper et ce n’est pas du tout commode pour eux d’être coincer dans ces embouteillages. Les marchands informels ont le contrôle de la situation, les passants n’ont plus le droit au trottoir et pareil aussi pour les voitures qui ne bénéficient que peu d’espace pour circuler. Behoririka, Andravoahangy , Petite Vitesse, Isotry, Soarano , Analakely , Anosy sont les plus touchés par ce désordre, les rues sont envahies. Qu’en est-il de la devise : Le trottoir pour les piétons, la rue pour les voitures et le marché pour les marchands ?
Autres décors
Les sapins de noël ainsi que les différentes décorations s’y afférents sont déjà visibles sur le marché depuis le début du mois. Un sapin de noël artificiel coute environ 15.000 à 45.000 ariary pour ceux fabriqués localement, tandis que les « made in China », 7.000 ariary. D’après un artisan malgache, le prix du sapin local est cher à cause de la hausse des matières premières entrant dans la fabrication de ceux-ci, comme les colorants. Ce sont tous des sapins artificiels car l’exploitation des sapins naturels est interdite par la loi. Quoi qu’il en soit, une réorganisation de la cité s’avère nécessaire. On remarque aussi la recrudescence des vols à la tire en cette période. Les malfrats n’ont plus froids aux yeux, ils attaquent en plein jour sans être inquiétés dans leurs actes et malgré le fait que leur visage n’est plus inconnu des marchands du coin.

Hade'nah
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