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14/09/2013
N° 379

 

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Hausse des prix à cause du froid

02/07/2013

Les prix des produits maraîchers sont en hausse dans la capitale depuis quelque temps car les producteurs se trouvent dans une situation difficile. Le froid a limité les récoltes pour cette année et le cas des producteurs est critique jusqu’à la fin de l’année car les recettes vont diminuer en conséquence.

Changement climatique ou non ? Une question que se posent bien les revendeurs et les producteurs de produits maraîchers à cause de la situation néfaste que connaissent les récoltes, entrainant une hausse des prix des produits sur le marché. Depuis le début de l’hiver, il paraît que les légumes et les autres produits maraîchers n’ont pas supporté le froid, entrainant une forte baisse de la production qui a tout de suite eu un impact sur les prix. Un producteur et vendeur de produits maraichers souligne. « Le froid a réduit une grande partie de notre récolte pour cette année car les plantes poussent difficilement. Le climat n’est pas favorable car une grande partie de nos légumes sont gelés. Maintenant, pour essayer de combler ces pertes, on a du augmenter les prix des légumes ». Cette flambée de prix des légumes sur le marché local s’explique par des raisons climatiques car ce phénomène de gel des légumes est en outre hors du commun. Les carottes se vendent à 1.200 jusqu’à 1.500 ariary le kilo, les pommes de terres à 700 ariary le kilo, les concombres à 1.200 ariary le kilo etc… Les producteurs ont investi beaucoup d’argent dans la culture de produits maraîchers depuis des mois et le résultat est décevant surtout pour ceux de la région du Vakinankaratra qui est le berceau de la production maraîchère, notamment les carottes et les pommes de terre.

Jusqu’à la fin de l’année

Les questions se posent en ce moment si leurs recettes de cette année leur feront tenir jusqu’à la fin de l’année et même jusqu’à la prochaine récolte. Même si l’invasion acridienne ne semble pas encore inquiétée la plupart des gens, les effets seront palpables dans quelques mois. Que vont faire alors ces producteurs qui, non seulement, se sont vu réduire leurs recettes financières, mais ont aussi subi les attaques des criquets ? Pour le moment, les consommateurs doivent débourser plus pour acheter des légumes. Les transporteurs de légumes en provenance d’Antsirabe ont même réduit leur effectif car si normalement, il devrait y avoir 7 camions par jour pour l’acheminement des légumes vers la capitale, ils ne font plus que 7 voyages par semaine.

Racl.R
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