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14/09/2013
N° 379

 

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De la reforestation au business

12/11/2012

Un développement économique juste passe par le commerce équitable ! La production d’huiles essentielles présente un atout majeur pour les paysans qui vivent dans les forets de Madagascar. Le principal objectif de l’association française « cœur de forêt » est de faire en sorte que les produits de la forêt en profiteront, non seulement aux operateurs, mais à la population locale. Plusieurs plantes, comme le géranium, le tagète, le « ravintsara », sont parmi les produits les plus demandés sur le marché en France pour des usages cosmétiques. La mise en flacon est faite à Madagascar, même avant de les exporter ou de les écouler sur le marché local.

Au cœur de la forêt de Madagascar se trouve une richesse inédite ! Les huiles essentielles sont parmi les richesses de la Grande île qui sont très demandées sur le marché de la cosmétique, en France et dans d’autres pays, comme les Etats-Unis, l’Italie, le Canada, ainsi que le marché asiatique. L’association « cœur de forêt » travaille en étroite collaboration avec la coopérative « Equimada » dans des projets de reforestation et ensuite, dans la commercialisation des produits transformés, comme les huiles essentielles. Charlotte Meyrueis, de l’association Cœur de forêt, explique. « L’association développe à travers le monde des projets de reforestation qui ont des intérêts économiques pour la population locale. A présent, il ne suffit plus de planter des arbres. On a monté un projet en 2006, avec la coopérative « Equimada », pour produire des huiles essentielles et végétales. Ensuite, on va commercialiser ces produits sur le marché local et puis pour l’exportation, car les huiles essentielles sont très demandées en France ». Selon cette représentante de l’association « cœur de forêt », les huiles essentielles en provenance de Madagascar sont réparties dans plus de 100 boutiques en France où l’association est basée. Elles sont utilisées comme crème de beauté, parfum, produit de massage, produit anti-moustique et tout ce qui est de la cosmétique.
Fort potentiel cosmétique
« Il y a beaucoup de marchés intéressants qui seront amenés à développer à Madagascar, mais on le fera par étape », ajoute Charlotte Meyrueis. L’aromathérapie, l’agroforesterie, l’écotourisme, la pharmacopée traditionnelle, le maraichage et bien sûr, les huiles essentielles sont les potentiels de la Grande ile qui doivent être développés, d’après Charlotte Meyrueis. C’est pour cette raison que l’association « cœur de foret », avec la coopérative « Equimada », ont décidé de promouvoir une gamme locale pour que les Malgaches en tirent plus davantage plus de valeur ajoutée des huiles essentielles et des autres produits. En termes de volume, l’exportation domine. Donc, l’initiative de lancer la gamme locale est basée sur le fait d’avoir plus de commercialisation sur les produits transformés à Madagascar. Les huiles essentielles sont donc placées et vendues dans les circuits touristiques, les grands hôtels etc. Naina Rafanomezantsoa, président de la coopérative « Equimada » souligne. « Le but du projet a été toujours de voir le niveau de vie des petits producteurs s’améliorer. Et je peux vous affirmer que depuis que le projet a été lancé, le niveau de vie et même la société ou ces producteurs vivent, ont connu des améliorations visibles. Si vous regardez simplement les toits de leurs maisons, vous pouvez juger par vous-même que ces personnes ont actuellement une vie plus meilleure. Auparavant, il n’y a aucun accès à l’eau potable, mais à présent, cela existe. C’est dire que le commerce bio et le commerce équitable est un réel atout pour aider les producteurs ». Rappelons que depuis sa création en 2006, 75 000 arbres ont été déjà plantés dans les deux zones d’activité, dont Antsirabe et Masoala, près d’Antalaha. L’Equimada Antsirabe emploie, environ 20 techniciens. Mais en tout, il y a plus de 500 bénéficiaires indirects qui travaillent avec la coopérative.

Racl.R
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