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Edition du

14/09/2013
N° 379

 

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Le financement du FER en suspens

10/01/2013

Les infrastructures routières présentent des opportunités multiples selon l’ONG Làlana. Nombreuses sont les routes à construire pour assurer un développement durable, mais ceci requiert d’importantes sommes. Les routes actuelles ne bénéficient plus d’entretien car le FER est à court d’argent. L’on se demande qui sont les responsables car ces routes risquent d’être endommagées d’ici peu. La CUA semble résigné face à ce problème. Selon les experts, il est temps de réhabiliter les infrastructures routières. Tout le monde est témoin du mauvais état des routes de la Capitale. Or Andry Rajoelina, lors de la cérémonie de présentation de vœux à Iavoloha, a annoncé la construction d’un nouvel tronçon reliant la capitale à l’aéroport international d’Ivato.

Les travaux débuteront au mois de février et devront durer six mois. Pourtant, en ce moment, il n’y aucun entretien des routes dans la Capitale car le Fonds d’Entretien Routier ou FER manque de ressources à cause du non-paiement des redevances par les compagnies pétrolières permettant à cet organisme de travailler. Les compagnies pétrolières ont eu des explications avec le gouvernement, mais elles ont pu bénéficier de beaucoup de faveurs. Vue la situation des routes dans la Capitale et l’absence d’entretien, on conclut que les redevances n’ont pas été payées par les compagnies pétrolières, le projet d’entretien des routes a été suspendu. Selon Jean-Claude Razanaparany de l’ONG Làlana, « la condition des routes est vraiment lamentable car il n’y a aucun entretien. On peut constater à première vue que la commune n’a pas les moyens d’entretenir les routes car le FER ne peut plus financer cette activité en ce moment. Je pense que si la commune a procédé à l’entretien courant des routes, on aurait pu éviter ce problème. Il faut souligner qu’un petit trou de 3 cm, après une pluie torrentielle, peut devenir énorme en un jour seulement. Comme quoi, un nid de poule qui nécessite une petite intervention pourrait nécessiter un grand investissement. Je pense que la situation actuelle des routes est le résultat de la négligence de ces entretiens routiers dites minimes mais au fur et à mesure est devenu un grand problème ». Il a souligné que le cumul des travaux à effectuer en entretien courant requiert un important financement dont on peut cependant éviter. L’entretien courant comprenant les travaux de faible ampleur effectués à intervalle constant, a pour objet d’assurer, à court terme la praticabilité et la sécurité quotidienne des routes existantes et de prévenir leur détérioration prématurée. La fréquence des activités doit être respectée. Il s’agit tout simplement du dégagement des accotements, la tonte de l'herbe, le curage des buses et des fossés, les opérations de point à temps et le rebouchage des nids de poule.

Un obstacle au développement

« Ceci doit être une priorité car c’est la base du développement », exprime Jean-Claude Razanaparany de l’ONG Làlana. Les routes sont indispensables au développement et à la croissance économique et pourvoient des avantages sociaux importants. « Des routes mal entretenues limitent la mobilité, augmentent sensiblement les frais de fonctionnement des véhicules, accroissent le taux des accidents, ainsi que les coûts humains et les dommages matériels y afférents, et aggravent l’isolement, la pauvreté, l'état de santé des habitants et l’analphabétisme dans les collectivités rurales », ajoute-il. Reporter à plus tard les travaux d’entretien des routes, entraîne des coûts directs et indirects élevés. Si l’on procède sans tarder à la réparation, les coûts sont généralement modestes. Mais si l’on néglige de faire les réparations qui s’imposent, un tronçon complet de route peut devenir inutilisable, ce qui obligera à le reconstruire entièrement avec un coût au moins trois fois plus élevé que le coût de l'entretien. En effet la réduction des services de transport de passagers et de marchandises, conduit à une diminution des possibilités de développement économique et social. Il semble que l’état des infrastructures routières de la capitale a besoin de réhabilitation. L’évaluation des dégâts par des ingénieurs revient aux prix d’une réhabilitation totale des routes. Partout où l’on met les… roues à présent, les nids de poule deviennent des cratères.

Racl.R
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