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Edition du

14/09/2013
N° 379

 

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Archive Société & Culture

Vers la fin de l’isolement

13/02/2013

Madagascar se trouve toujours en-dessous du seuil de l’élimination de la lèpre avec un taux de prévalence égal à 0,75 cas pour 10.000 habitants. Le nombre d’infirmité a connu une augmentation allant de 11 à 19% de 2006 à 2012. Ceci s’explique par le retard du dépistage des malades. Autrefois considérée comme une maladie honteuse, la lèpre se soigne actuellement dans tous les hôpitaux et les médicaments sont gratuits. Le ministère de la Santé défend toute exclusion des lépreux. La lèpre reste une maladie d’actualité et elle est encore classée parmi les maladies honteuses qui frappent les pays en voie de développement. Selon la ministre de la Santé, Johanita Ndahimananjara, « Madagascar présente encore des cas de lèpre, avec un taux de prévalence de 0,75 cas pour 10.000 habitants.

Dans 10 régions et 43 districts sanitaires, la lèpre est encore endémique et il est constaté que le nombre de malades déclarés ayant des infirmités se trouve en augmentation, allant de 11 à 19% de 2006 à 2012. Les raisons culturelles, géographiques et économiques retardent la prise en charge des malades, et aggravent leur situation. C’est pourquoi, ils souffrent de séquelles invalidantes et irréversibles. Il est essentiel de dépister et de traiter la maladie le plus tôt possible afin d’éviter des conséquences encore plus dramatiques chez le malade. La lèpre se soigne dans tous les hôpitaux et l’Organisation Mondiale de la Santé se charge d’approvisionner en médicaments et à titre gratuit, tous les hôpitaux. La durée des soins médicaux va de 6 mois à 1 an ».
Encourager l’intégration sociale des lépreux
L’entourage joue aussi un rôle déterminant dans la guérison de la maladie. Les malades ont besoin d’être entourer et à Madagascar, la fondation Raoul Follereau ne supervise pas seulement la tolérance aux médicaments utilisés mais elle participe aussi à la réinsertion sociale des malades guéris mais qui portent des séquelles. Les activités, comme la vannerie, la couture, la culture permettent aux malades une meilleure intégration sociale et un moyen pour ne plus être un fardeau pour la société. Pour cette année, la journée mondiale des lépreux est à sa 60ème célébration. Madagascar n’est pas en reste et Mahabo Ambohidratrimo sera le lieu choisi pour ce 14 février, avec le thème « ensemble, renforçons la prévention des infirmités dues à la lèpre ».

Hade'nah
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